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Arles 12ème arrondissement

11 mai 2008

Démons et merveilles

Je suis un héros de  roman russe. L'usurier frappe à la porte. La femme aux cheveux blonds dans lesquels les reflets du soleil viennent mourir attends contre la rambarde. La petite table en bois attends elle aussi, le travail des mains ; le climat l'use. Le marron des amandes entre le nez et le front se mari bien avec le blond. Mais qui se mari encore aujourd'hui. L'échange épistolaire se perd dans les brumes neigeuses et les transports ferroviaires. L'usurier frappe à nouveau. Ses cheveux blonds sont devenus noirs, ou violet, ou non. Non ils sont mieux blonds, pas comme les blés, comme du cuivre, ou la dorure d'une boîte fleurie. Elle a disparue de la rambarde ; son corps flotte, est-ce dans l'eau, l'herbe ou le ciel ? Une pesante légèreté soudaine. L'usurier ne frappe plus. Elle flotte. Je ne sais pas nager, pourvu que ça ne soit pas dans l'eau.

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3 mai 2008

cadences infernales

Non je n'ai pas fait le pont hier ; et pourquoi cela ? Je veux dire pourquoi l'aurai-je fait. Un jour de repos en milieu de semaine est largement suffisant, à quoi bon coller ces jours les uns à la suite des autres ? Imaginez 4 jours consécutifs de repos, dont un férié et un dimanche... rien que d'y penser j'en tremble. Je troque tout cela contre un jour en milieu de semaine plus fréquent. Mais qui cela intéresse-t-il ?

Changeons d'approche. Que faire un jour férié. Célébrer le travail dirons les petits malins, cela je le fais lorsque l'on me paie pour, en remplissant largement ma tache dans les horaires impartis. Sortir se promener ? Il y a tellement de jours plus propices à cela que ceux où tout le monde envahit les beaux endroits, du moins ceux où j'aime à aérer mes yeux et mes pensées. Rester chez soi et avancer ce blog de proximité ? Je laisse la question en suspens.

25 avril 2008

lui

Il m'attend, me calme, s'agite. Il me parle et à découvert l'empathie. Il l'exprime sans retenue, est là quand il faut, en ce moment surtout. Parfois, il m'enseigne ce qu'il sait, et j'apprends.

Mon mandarin.

24 avril 2008

Trous noirs

Il y a des absences dans ce blog, peut être à l'image de ses rédacteurs.

Aller aux putes et au tourisme sexuel, pourquoi la Grèce est beige et la Roumanie verte, pourquoi la Nemiroff est sur le bureau à coté du Polydexa et du coupe ongles, pourquoi des boutons blancs sur cette chemise verte, pourquoi je pose tant de questions, pourquoi personne ne sait y répondre, pourquoi est-ce qu'on ne peut pas dormir un mois ou deux en continu, pourquoi les messages ne s'écrivent pas tout seul dans ce blog, pourquoi ce week-end il y en aura plus qu'a l'accoutumée, pourquoi celui-ci se termine en queue de hareng.

20 avril 2008

Voilà qu' en ce superbe samedi après midi

Voilà qu' en ce superbe samedi après midi ensoleillé, j'accepte, un peu dans la hâte, de sortir avec mon ami accompagné de son jeune fils et de sa petite cousine... Etrange situation où, bras dessus bras dessous, les deux charmants bambins courent et déambulent devant nous... Fontvieille, petit village tout proche d'Arles, où le boulodrome au sable blanc éblouissant accueille ses protagonistes bonhommes et exubérants . Spectacle de France du début du siècle dernier, si les 4x4 climatisés n'étaient pas là pour me rappeler que nous en sommes déjà au 21ème... Tous les détails dans l'espace me ramènent invariablement à cette effrayante figure de la traditionnelle sortie dominicale familiale... Mon sens critique pris de court, altéré par les rayons du soleil, ne parvient pas à décider s'il faut que je me laisse aller où s'il faut que je m'insurge... D'autant plus que suite à cette entrée en matière assez abrupte, me voici finalement parachutée dans un jardin d'enfants, terrain que j'ai toujours qualifié d'incongru voire d'hostile à ma personne. Allongée dans l'herbe, je reste néanmoins sur mes gardes... Les mères, ces gardiennes du bon goût, les grands mères avec leurs petits chiens stressés jappant sur un mode systématique... Cette agitation enfantine si inattendue, et surtout la classique menace si incommodante de l'impact du ballon perdu... Fallait-il vraiment accepter de prendre le soleil sous ces conditions ?
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17 avril 2008

...

Si les femmes n'existaient pas, les marchands d'alcool plieraient boutique.

15 avril 2008

Je considère le tas d'objets qui vit sur mon

Je considère le tas d'objets qui vit sur mon bureau, un je ne sais quoi d'informe, qui a le pouvoir de se répandre dans toute la maison en un temps très court. Il encercle le lit, la cuisine s'en trouve touchée... Le salon en est un plus épargné, mais mon oiseau se défend bien pour maculer le sol autour de sa cage... Autant je m'en lamente, autant l'insolite qu'on y trouve m'attendrit !
15 avril 2008

cheveux en quatre

Je suis allé chez le coiffeur ce week-end. J'ai les cheveux trop courts à mon goût. Il y a tellement de règles à respecter pour se tirer de cette épreuve. Il faut tout d'abord entrer dans un rapport de séduction avec la coiffeuse, juste assez pour que le silence ne paraisse pas anormal lorsque l'on ne désire pas raconter sa vie ou rentrer dans des considérations d'une banalité confondante, et pour qu'elle vous écoute lorsque vous lui demandez ce que vous voulez. Seule condition pour qu'elle ne fasse pas ce qu'elle a eu en tête dès qu'elle a vu la votre. Mais attention, surtout ne pas TROP parler. Une explication brève et sans trop de précisions; j'ai eu le malheur, alors qu'il était évident qu'elle avait bien saisi ce que je désirais, de rajouter une phrase totalement inutile dont le contenu m'échappe maintenant. L'interrogation bébète de son regard m'indiqua alors mon erreur. Je regrettai de m'être emballé, mais il était trop tard, son esprit était maintenant confus. Il ne me restait plus qu'à profiter du massage du cuir chevelu, tout en sachant que je sortirais pas totalement satisfait du résultat. Je ne m'étais pas trompé. Il y'aura au moins eu le massage, procédé fort habile des salons de coiffure regorgeant de stagiaires en école de coiffures. Les jeunes donzelles font ainsi rappliquer au salon des égarés comme moi, qui s'assoient à coté des vieilles dames qui sont là pour se faire colorer les cheveux en bleue. Et en plus on vendait des dvd's dans ce salon, comme chez les pakistanais. Drôle de samedi.

14 avril 2008

Je regarde la longue et fine cicatrice sur mon

Je regarde la longue et fine cicatrice sur mon index. Je pense que la griffe de ce chat a malheureusement dérapé, la précision du trait était pourtant prometteuse. Il s'arrête si net, pour reprendre sur un point, comme un vulgaire point d'exclamation tirant vers la droite...On ne peut pas demander à l'animal la perfection...
13 avril 2008

Pardonner à ceux qui nous ont....... Enfanté...

Il m'a semblé caresser le sens de la vie samedi soir durant le concert de Daniel Darc... Il n'en fut rien, je n'ai rien retranscrit de mes si fines et si riches pensées du moment... Comment peut-on m'accorder le moindre crédit après cela? J'ai décidé pour pallier à cela de mettre mes pensées à tout moment en sms et les conserver dans la rubrique brouillon de mon portable. Ainsi, à la relecture du lendemain, je serais en mesure de déterminer s'il s'agissait de pensées encore grisées et exubérantes, ou si c'était bien (comme je l'imagine encore), des choses hautement métaphysiques...
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