Voilà qu' en ce superbe samedi après midi
Voilà qu' en ce superbe samedi après midi ensoleillé, j'accepte, un peu dans la hâte, de sortir avec mon ami accompagné de son jeune fils et de sa petite cousine...
Etrange situation où, bras dessus bras dessous, les deux charmants bambins courent et déambulent devant nous... Fontvieille, petit village tout proche d'Arles, où le boulodrome au sable blanc éblouissant accueille ses protagonistes bonhommes et exubérants . Spectacle de France du début du siècle dernier, si les 4x4 climatisés n'étaient pas là pour me rappeler que nous en sommes déjà au 21ème...
Tous les détails dans l'espace me ramènent invariablement à cette effrayante figure de la traditionnelle sortie dominicale familiale...
Mon sens critique pris de court, altéré par les rayons du soleil, ne parvient pas à décider s'il faut que je me laisse aller où s'il faut que je m'insurge... D'autant plus que suite à cette entrée en matière assez abrupte, me voici finalement parachutée dans un jardin d'enfants, terrain que j'ai toujours qualifié d'incongru voire d'hostile à ma personne. Allongée dans l'herbe, je reste néanmoins sur mes gardes... Les mères, ces gardiennes du bon goût, les grands mères avec leurs petits chiens stressés jappant sur un mode systématique... Cette agitation enfantine si inattendue, et surtout la classique menace si incommodante de l'impact du ballon perdu... Fallait-il vraiment accepter de prendre le soleil sous ces conditions ?
Je considère le tas d'objets qui vit sur mon
Je considère le tas d'objets qui vit sur mon bureau, un je ne sais quoi d'informe, qui a le pouvoir de se répandre dans toute la maison en un temps très court. Il encercle le lit, la cuisine s'en trouve touchée... Le salon en est un plus épargné, mais mon oiseau se défend bien pour maculer le sol autour de sa cage...
Autant je m'en lamente, autant l'insolite qu'on y trouve m'attendrit !
Je regarde la longue et fine cicatrice sur mon
Je regarde la longue et fine cicatrice sur mon index. Je pense que la griffe de ce chat a malheureusement dérapé, la précision du trait était pourtant prometteuse. Il s'arrête si net, pour reprendre sur un point, comme un vulgaire point d'exclamation tirant vers la droite...On ne peut pas demander à l'animal la perfection...
Pardonner à ceux qui nous ont....... Enfanté...
Il m'a semblé caresser le sens de la vie samedi soir durant le concert de Daniel Darc... Il n'en fut rien, je n'ai rien retranscrit de mes si fines et si riches pensées du moment... Comment peut-on m'accorder le moindre crédit après cela?
J'ai décidé pour pallier à cela de mettre mes pensées à tout moment en sms et les conserver dans la rubrique brouillon de mon portable. Ainsi, à la relecture du lendemain, je serais en mesure de déterminer s'il s'agissait de pensées encore grisées et exubérantes, ou si c'était bien (comme je l'imagine encore), des choses hautement métaphysiques...